Dans le milieu de l’informatique, le statut de freelances a plus que jamais la cote. Alors que le CDI était le graal absolu il y a encore 5 ans, de nombreux développeurs font le pari de l’indépendance et les entreprises suivent. Analyse d’un phénomène.
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Pourquoi les développeurs deviennent freelance
Bien que la majorité des développeurs privilégient encore le salariat, les nombreux services tournant autour du statut freelance poussent les plus téméraires à tenter leur chance à leur compte. Des nouveaux services comme Hopwork.fr ou des plus anciens comme Monster que les SSII (ou ESN selon la nouvelle terminologie) exploitent pour leurs besoins ponctuels offrent aux devs la quasi assurance de trouver une mission en moins de 2 semaines. Et pour rassurer les plus inquiets, des témoignages sont disponibles en ligne sur des sites que www.DevenirFreelance.net et racontent la facilité avec laquelle certains ont déjà franchi le pas et de quel accompagnement ils ont bénéficié. Et comme les entreprises suivent le mouvement, la dynamique se lance.
Quels avantages pour l’entreprise ?
Recruter des freelances est une excellente opération pour l’entreprise. Financièrement, les freelances sont moins chers que les salariés car ils prennent directement la marge. Pas de commercial ou de RH à rémunérer au passage. Un consultant qui se facture 550€ en tant que salarié pourra facilement être recruté à 450€. L’opération est également bonne au niveau de l’état d’esprit. Un freelance n’est pas un simple développeur, c’est d’abord un chef d’entreprise qui a intérêt à fidéliser son client, il aura donc tendance à en faire plus et à être particulièrement à l’écoute des attentes de son employeur. L’opération est donc gagnante pour les 2 parties.
Quelques inconvénients subsistent
Naturellement, la situation n’est pas totalement rose. Des inconvénients subsistent notamment dans la relation aux banques en cas de besoin de prêt, la paperasse qui peut devenir envahissante ou l’équilibre vie pro / vie perso qu’il faut savoir préserver. Mais avec un accompagnement adéquat et une réflexion en amont il n’y a aucune raison que ça se passe mal. On estime que 95% des freelances ne reviendraient pour rien au monde à leur statut de salarié. Et le gouvernement actuel souhaitant favoriser ce type de statut, ce n’est pas près de changer.
